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Quelles formes et quels usages pour l’archive queer ?

INTRODUCTION À LA PROBLÉMATIQUE

L'une des principales caractéristiques des espaces gays et queer est le balancement perpétuel qu’ils entretiennent entre une visibilité relative et un repli sur soi. De décennie en décennie, les lieux de rencontre et de sociabilité homosexuels et queer tour à tour s'ouvrent sur le monde hétérosexuel avant de s’y soustraire à nouveau. Durant les années 20 par exemple, il était possible d’assister aux ‘Masquerade and Civic Balls’ de la Hamilton Lodge à Harlem, prémisses des drag shows contemporains, auxquels les journaux de l’époque accordaient des articles entiers. Lorsque les conditions de vie des personnes queer se précarisent, comme durant la période de la Seconde Guerre Mondiale et sous le "Hays Production Code" de 1934 à 1966, les espaces queer se replient sur eux et la visibilité des personnes composant la communauté devient implicite, sous-textuelle.

Cette oscillation est une résultante de la variation de la condition sociale et politique de reconnaissance ou non des homosexuel·les. Si aujourd'hui, les mondes gay et hétérosexuel interagissent de manière relativement ouverte en Occident, avec des quartiers gays au centre des villes, des Prides organisées chaque année par celles-ci ou des émissions comme 'RuPaul's Drag Race' qui attirent des centaines de milliers de spectateur·rices à chaque saison, il est important de rappeller que cette ouverture reste fragile, et prompte à disparaître lorsque les conditions d'acceptation et de reconnaissance des homosexuel·les au sein de la société ne sont plus propices à celle-ci. Comme l’écrit Didier Eribon, auteur de Réflexions sur la Question Gay (D. Eribon, 1999), lorsqu'il est question de défendre leurs droits ou de se protéger des attaques contre leurs modes de vie, les homosexuel·les n'hésitent pas à refermer de l'intérieur les portes du monde gay.

Or, le contexte actuel autour de la question des homosexualités et du genre est pour le moins alarmant. Partout dans le monde, des politiques attaquant de plein front les droits des personnes queer sont étudiées, débatues et mises en place. Entreprises de délégitimation, restriction des droits, créations de freins à l’accès à la santé… Les initiatives conservatrices, moulées sur une rhétorique homophobe, issue de l'extrême droite, semblent se faire de plus en plus communes. Durant ces deux derniers mois, les manifestations homo- et queerphobes se sont multipliées, partout dans le monde. Le 2 juillet, le compte officiel du Real Madrid perdait 400 000 abonnés après avoir posté une photo donnant à voir un drapeau LGBT. A partir du 20 du même mois, en Italie, le gouvernement d’extrême droite réécrit les actes de naissance de familles homoparentales pour en exclure les parents qui n’ont pas de filiation biologique avec l’enfant. Le 24, en Russie, une loi supprimant toute existence légale des personnes trans entrait en vigueur. Le 8 août, l’Irak interdisait la mention des mots “homosexualité” et “genre” dans ses médias. Le 10, c’est l’Ethiopie se livre à une répression envers les hommes ayant des relations avec d’autres hommes dans les hôtels (l’homosexualité y est toujours punie d’une peine pouvant aller jusqu’à quinze ans de prison). Durant la même année, plus de 14 états des Etats-Unis ont passé des amendements visant à interdire les “cabarets pour adultes donnant à voir des ‘imitateurs’ d’hommes ou de femmes”, c’est à dire, les shows de drag, en même temps, près de 21 d’entre eux ont passé des lois restreignant l’accès des mineurs trans aux soins médicaux dont i·elles ont besoin. La situation des personnes LGBTQ y est telle que l’organisme ‘Human Rights Campaign’ y a déclaré un état d’urgence national.

Il semble donc impossible de nier, face aux constantes offensives à l’encontre de la communauté queer, que la situation légale et politique de ses membres ne tend pas en s’améliorant. Ces attaques répétées envers les communautés LGBTQ doivent nous servir de piqûre de rappel. Le paradygme social favorable à l'homosexualité, à sa reconnaissance légale et sociale, n'est ni absolu, ni éternel. Les droits sociaux acquis par les mouvements de libération gay et lesbienne peuvent toujours être perdus et la reconnaissance relative acquise au cours des soixante dernières années, disparaître. Si la thèse avancée par Didier Eribon à propos du basculement perpétuel entre condition sociales favorables et attaques à leur encontre est avérée, il devient de plus en plus évident que, malgré une opinion publique plus favorable que jamais envers les personnes LGBTI, le niveau de discrimination perçu, crée par des politiques gouvernementales offensives envers la communauté, est en nette augmentation par rapport à 2019. Partout en Europe, la progression politique de l'extrême-droite remet en question les avancées acquises par le mouvement au cours des 70 dernières années. Pourtant, cette dernière affiche à première vue une façade pro-LGBT. Le magazine Médiapart titrait notamment le 14 janvier “Au Rassemblement National, l’homophobie n’a pas disparu mais elle est tue”. L’un des députés du parti d’extrême droite fait d’ailleurs son coming-out dans un livre paru le 17 janvier. Ces prises de position a priori favorables envers la communauté LGBTQIA+ pourraient surprendre de la part d’un parti historiquement opposé à son existence publique. Quelles sont les idéologies qui sous-tendent réellement le discours du RN ? Penchons-nous un instant sur la récente élection d’un nouveau premier ministre en France.

En France, le 9 janvier 2024, Macron nomme son ancien ministre de l’Education Nationale Gabriel Attal à la tête de son gouvernement. En plus d’être le plus jeune premier ministre de la Ve République, il est également le premier à être ouvertement gay. Étonnamment, cette décision ne semble pas avoir provoqué de tollé auprès de la classe politique conservatrice française, à l'exception de quelques cas isolés. Bien qu’une réaction favorable de la part de la frange politisée de la communauté LGBT eut été à attendre, celle-ci fut tout au mieux tiède, si pas carrément glaciale. A peine un jour après son éléction, le magazine gay Têtu titrait “Gabriel Attal nomme l'anti-PMA Rachida Dati ; l'ancienne ministre de la Justice rejoint la liste croissante des ministres marconistes qui se sont opposés à l'avancée des droits des LGBTQIA+”, Dans la même veine, le média numérique SimiliQueer commente : "Les faits d'armes LGBTphobes du gouvernement Attal, premier ministre gay : un gouvernement aux odeurs nauséabondes de la Manif Pour Tous !". Enfin, le groupe militant, Le Coin Des LGBT, commente sur sa page Instagram, "Gabriel Attal, 1er Premier ministre gay, nomme 6 ministres homophobes, soit deux de plus que dans le gouvernement d'Elisabeth Borne". Sans compter les nombreuses manifestations individuelles de militants sur Internet dénonçant l'élection d'Attal. Ces prises de position opposées à la nomination d’Attal s’expliquent donc, du moins en partie, par le fait que, malgré son homosexualité affichée, Attal pose des actions politiques qui s’avèrent finalement homophobes. Cette dualité apparente est en réalité caractéristique d’un courant idéologique au sein de la communauté LGBTQIA+ concernant les techniques à adopter pour parvenir à l’acceptation au sein de la société cis-hétérosexuelle, le courant assimilationniste.

Tout au long du XXe siècle, les tensions dans la formulation d'une identité homosexuelle se sont reflétées dans la confrontation d'agendas politiques souvent influencés par des contextes de contrôle de classe, économiques et socioculturels. Selon Valocchi (1999), la création d'une identité homosexuelle aux États-Unis basée sur l'"objet sexuel" et inscrite dans une binarité homo/hétéro a été imposée par la classe moyenne dans un paradigme d'instabilité économique durant les premières décennies du XXe siècle, qui a mis sous pression le modèle sociétal des statuts de genre. Cette compréhension binaire et monolithique de l'homosexualité a créé un schisme avec la compréhension de la classe ouvrière qui appréhendait l'homosexualité non pas à travers le prisme unique de l'"objet sexuel", mais plutôt à travers une conception basée les expressions et pratiques de genre. Cette compréhension de la classe ouvrière impliquait de facto une communauté plurielle et hétérogène qui ne pouvait être nommée de manière monolithique, alors qu'à l'inverse, la définition de la classe moyenne induit une compréhension radicalement homogène de l'identité homosexuelle. Ce schisme illustre le fait que l'homosexualité a toujours été un concept ambigu dont les compréhensions varient en fonction des personnes qui le définissent.

Durant les décennies suivantes, cette tension concernant les conceptions de l’homosexualité et les mesures à adopter pour son acceptation sociale s’est prolongé et accrue avec d’une part, les défenseurs d’une doctrine assimilationniste, issue de la conception de l’homosexualité produite par une classe bourgeoise blanche, qui vise à intégrer les homosexuel·les au sein de la société sans la remettre en question et de l’autre, les libérationnistes, partisans de la théorie de la minorité culturelle. Les premiers, qui ne croient pas en l’existence d’une identité sociale distincte homosexuelle, revendiquent une logique d’intégration au sein de la société hétérosexuelle basée sur l’accès le plus profond possible aux instances étatiques, moulée sur la théorie du political process développée par Douglas Mac Adam à l’aune des mouvements sociaux des années 60 aux Etats-Unis. Cette théorie définit les mouvements sociaux contestataires en termes d’acteur·ices externes à l’Etat et dont l’action consiste à tenter de pénétrer ce dernier afin de pouvoir pousser leurs revendications. Cette doctrine a, depuis sa parution, été critiquée pour son manque de considération de facteurs producteurs de pouvoir extrinsèques à l’Etat comme, entre autres, la culture. Les partisans de cette théorie ne cherchent par ailleurs pas particulièrement la remise en question des instances étatiques. Gabriel Attal, et sa nomination à la tête du gouvernement caractérise le parachèvement de cette logique assimilationniste qui caractérise une frange de la communauté LGBTQIA+.

Durant cette même période cependant, une seconde conception des mouvements contestataires émerge. Portée initialement par des activistes militant dans des collectifs féministes noirs comme le Combahee River Collective, cette dernière fonde sa conception du militantisme sur une identité politique partagée, basée sur des expériences communes produites par des actes discriminatoires de la part de l’ordre dominant. Cette théorie, dite de la minorité culturelle, qui s’appuie également en partie sur les conceptions sociétales marxistes, revendique l’émancipation par deux axes. Premièrement l’augmentation de la prise de conscience que les expériences vécues individuelles sont en réalité systémiques et produites par un système de domination. L’une des techniques utilisées pour y parvenir consiste notamment en la mise en place d’espaces de rencontre et de discussion en non-mixité. Dans un second temps, la promotion d’une vision positive du groupe marginalisé, au sein du groupe lui-même premièrement, afin d’améliorer la santé mentale de ses membres et leur conscience de leur capacité d’agentivité, et auprès de la société en général par la suite.



Bien qu’aujourd’hui l’un des plus fructueux en Europe en termes de résultats (la Belgique est en effet classée deuxième par l’organisation Rainbow Europe en termes de respects des droits civiques et des libertés fondamentales des personnes LGBTQIA+, le mouvement gay et lesbien en Belgique a été marqué tout au long de son histoire par ce clivage assimilationnisme/libérationnisme. Le cas de la Belgique est particulièrement intéressant car il reflète les lignes de fracture qui existent et ont existé à la fois géographiquement et historiquement. Cette division est notamment matérialisée par les frontières linguistiques qui traversent le pays. La Wallonie, partie francophone du pays, est historiquement placée sous l’influence de sa voisine la France et de ses idéaux universalistes et républicains. Ceux-ci laissent peu de place à l’émergence d’une politique fondée sur les identités minorisées et entraînent donc plus facilement la mise en place d’une logique assimilationniste au sein du mouvement LGBTQIA+. A l’opposé, la Flandre, plus proche des Pays-Bas, est influencée par leur propension à l’intégration des minorités socio-culturelles dans les sphères décisionnelles. Cette fracture se reflète également à travers l’histoire du mouvement. Fondé par l’activiste Suzanne Daniel (née Suzanne de Pues) en 1953, le Centre Culturel Belge constitue le premier espace de rencontre et d’échange de la communauté homosexuelle belge. Le mouvement grandit au cours des années 60 et voit l’implantation de plusieurs centres de discussions à travers la Flandre (et l’implantation de l’un d’entre eux dans la partie francophone du pays). Dans les années 70, le mouvement se radicalise sous l’impulsion de groupes étudiants principalement gantois qui, a travers leurs actions de normalisation absolue de l’homosexualité comme l’organisation de kiss-ins (embrassades en public de couples gays) ou des premiers Gay Days (prémisses des Prides contemporaines), visent à légitimer et à proposer une image positive de l’homosexualité au sein de la société au sens large. Dans les années 80 et 90 cependant, traversé par la crise du SIDA et la montée au pouvoir de l’extrême-droite en Flandre, le mouvement belge s’internationalise. Il reflète dès lors, comme nous l’apprend Alexandra Ana dans son travail Precarious Locations: Feminist Co-optation and Strategies of Resistance in the Neoliberal Age (2018) la tendance globale des mouvements sociaux pour les droits civiques des trente dernières années à la déradicalisation, l’institutionnalisation et l’organisation à une échelle supra-nationale. Ses objectifs, qui jusqu’alors rejoignaient le courant idéologique libérationniste et ses idéaux radicaux de libération individuelle et de modification de la société globale, basculent pour s’affilier à l’idéologie assimilationniste avec l’obtention de l’accès à des institutions légales existantes comme le mariage pour tous·tes.



S’il est aujourd’hui possible de connaître ce pan de l’histoire nationale belge, c’est en grande partie grâce au travail critique d’archivistes comme Bart Hellinckx, Paul Borghs et des quatre travailleur·euses du Fonds Suzanne Daniel qui depuis 1997 collectent et organisent un maximum d’archives concernant les récits de la communauté LGBTQIA+. Ces archives, bien qu’extrêmement minoritaires face à leur contrepartie cis-hétérosexuelle, sont nécessaires à la constitution d’une identité commune queer et à son ancrage dans la société au sens large. Elles s’inscrivent cependant dans une conception de l’archive dominante, constituée par un régime hétéro-patriarcal dans une logique de légitimation de ce dernier et de domination sur les groupes minorisés. Achille Mbembe, dans son ouvrage The Power of the Archive and its Limitations, parle notamment de l’archive comme “fondamentalement une affaire de discrimination et de sélection, qui aboutit finalement à accorder un statut privilégié à certains documents écrits, et à refuser ce même statut à d'autres”. L'archive n'est donc, selon lui, pas une donnée, mais un statut. Le pouvoir de l’Etat repose donc sur la légitimation de certains documents, de certaines preuves comme constituants d’une “histoire commune. Ce récit national, fondé sur la légitimation par les instances culturelles de certains documents et, parallèlement, la négation d’autres, a pour effet d’invisibiliser une frange de l’histoire au profit d’une autre. Les récits LGBTQIA+ et leurs acteur·ices ont systématiquement été effacés des récits nationaux au profits de leurs contreparties cis-hétérosexuelles. Comment pallier ce manque tout en évitant de reproduire les dynamiques d’oppression et de domination contenus dans les actes de collecte et de monstration de l’archive actuels ? Comment créer une archive-matière vivante, manipulable et plurielle ? De quels moyens disposons-nous pour permettre à des récits émancipateurs et créateurs de communauté d’émerger ? Ceci nous mène finalement à notre question de recherche.


Quelles formes et quelles usages pour les archives queer ?


Ebauche de Plan

  1. Introduction
    1. Emergence du concept d’homosexualité contemporain
    2. La psychanalyse et la division des sexes
    3. Homosexualité et classe
    4. Homosexualité à l’ère coloniale
    5. Genre et homosexualité
    6. Bref panorama des représentations de l’homosexualité dans la pop culture
  2. Historique du mouvement en Belgique
    1. Années 50 à 80
    2. Des années 80 à aujourd’hui
  3. Rôle de l’archive
    1. Archive et Etat
    2. L’archive orale
    3. Archive vivante - Propositions
  4. L’archive queer belge
    1. Quelques revues mises en contexte
    2. Ontmoeting et les débuts de la publication gay en Belgique
    3. Muscles, la représentation du désir homoérotique
    4. Jonathan, prémisses des contenus politiques
    5. Duiding +, ouverture du la société
  5. Le milieu associatif bruxellois
    1. Entre assimilationnisme et libérationnisme
    2. Questionnaire
    3. Activer l’archive
    4. Proposition d’atelier collectif
  6. Conclusion et ouvertures
    1. Enjeux contemporains
    2. Pinkwashing
    3. Homonationalisme
  7. Conclusion : l’archive comme matière vivante



Bibliographie

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Annexes

Etude de terrain : le milieu associatif bruxellois

Avec deux autres étudiant·es de l’ULB (Joachim Guex et Zoë Ouli), j’ai entamé une étude de terrain participative du milieu associatif LGBTQIA+ bruxellois. Cette étude a pour objectif de déterminer l’impact de l'institutionnalisation sur le positionnement idéologique des associations sur un spectre allant de libérationniste à assimilationniste. Afin de mener cette recherche, nous avons développé ensemble un questionnaire et avons réalisé plusieurs interviews avec des acteur·ices du milieu associatif LGBTQIA+ bruxellois. En annexe, dans le dossier de remise, se trouvent la note d’intention de cette recherche, la question de recherche, le questionnaire utilisé ainsi que la retranscription de l’une de ces interviews.

Proposition d’atelier collectif

En collaboration avec d’autres étudiant·es de l’ERG (Alice Néron, Justine Cyprès, Nicolas Fernandez, Marie Bourgeade, Dionysis Saraji), j’ai élaboré une proposition de protocole d’atelier collectif. Cette proposition, qui sera peut-être mise en place durant l’AP au second quadrimestre, a pour vocation d’activer des archives queer via des discussions collectives. Nous proposons une conception de l’archive fondée sur l’expérience vécue et partagée en opposition à une archive figée. En annexe, dans le dossier de remise, se trouve une retranscription de notre proposition ainsi que le protocole mis en place.

Contacts

Bart Hellincks : Archiviste LGBTQIA+ : bart@fondssuzandaniel.be David Patternotte : Professeur en sciences sociales à l’ULB et chercheur sur les questions queer en Belgique : david.paternotte@ulb.be Fonds Suzan Daniel : Principal fonds d’archive LGBTQIA+ en Belgique : info@fondssuzandaniel.be Hugo : Fondateur et membre organisateur des soirées chaudières, soirées queer en Belgique depuis 2014 : +32499748294 Soirées Chaudière : info@jaichaudiere.be Lina : travailleuse chez Epicentre, centre de santé inclusif bruxellois Elo : membre du collectif Fatsabbats, collectif femmes queer racisé·es à Bruxelles Louise : idem Flavio Orzari : promoteur : flavio.orzari@erg.be


A contacter

Groupe STRIGES : groupe de recherche sur les problématiqes queer à l’ULB : striges@ulb.be Valérie Piète : initiatrice du master en études de genre à l’ULB et possible promotrice : valerie.piette@ulb.be

Mind Map de l’avancée de mes recherches

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