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De Design numérique
Révision datée du 28 novembre 2018 à 12:46 par Adèle Boterf (discussion | contributions) (Artistiques)
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Présentation du projet

Projet fictif

Notre projet consiste en la création d’un chantier fictif. Notre chantier fonctionnerait en connexion avec un chantier réel, en cours dans la ville, grâce à un système qui serait mis en place pour activer notre propre chantier : des machines émettront du son, simulant l’ambiance sonore du futur lieu, auquel le chantier réel fera place après les travaux.

Des capteurs positionnés sur les outils et dans l’espace de travail des ouvriers du chantier initial activeront nos propres machines, rendant notre chantier autonome. Ainsi, les deux chantiers se faisant résonance, nous voyons notre chantier fictif comme un teaser du lieu à venir.

Toutes les données collectées pour activer les mécanismes sonores dans l’échafaudage seront retranscrites graphiquement par une imprimante thermique. Cette "partition graphique" sera la trace de l'activité et donc de l'évolution (sonore) du chantier, impliquant par la suite une analyse des moments de son activité.

Partition graphique

Suite à l'installation du chantier fictif, l'objectif est de proposer une partition graphique des sons émis durant son activité. Cette partition serait imprimée en direct par une imprimante thermique, ce qui permet une impression en continue. Pour chaque "machine sonore", une texture issue des photos de notre investigation marquerait la durée d'émission ses sons.

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N'ayant pas encore les données émises par les machines, nous allons séparer le travail en plusieurs étapes :


Edition

— Work in progress —

Investigation

Cartographie des chantiers

— Numérisation carte Jade —

Dans le cadre de nos recherches des chantiers à Bruxelles, nous nous sommes documentées sur différents projets en cours dans cette ville :

Projet d'aménagement

Travaux en cours

Reportage photo

— Work in progress —

Accrochage

— Work in progress —

Interviews

— Work in progress —

Expérimentations

Recherches graphiques

Charte graphique

Suite à nos recherches sur de nombreux chantiers, nous nous sommes rendus compte que certaines couleurs revenaient d'un chantier à l'autre ou bien se détachaient de l'ambiance colorimétrique de certaines images. En les important sur Illustrator puis avec l'outil Pipette, qui insole un échantillon précis d'une couleur, l'idée est de créer la charte colorimétrique de chacune de ces images. Ces couleurs une fois recueillies nous serviront pour de nouvelles expérimentations graphiques.

Partition graphique

. ÉTAPE 1 : SUBSTITUER UN CARACTÈRE PAR UN FOND COLORÉ

En réutilisant les touches du clavier, nous allons substituer les caractères typographiques par des fond colorés. Le texte ici est notre première matière pour créer une partition graphique.

. ÉTAPE 2 : SUBSTITUER UN CARACTÈRE PAR UNE PHOTO

À la place des fond colorés, nous substituerons les caractères à des fichier .png .

. ÉTAPE 3 : CONNECTER UNE IMPRIMANTE THERMIQUE AU THERMINAL

Une imprimante thermique, c'est ce qui imprime vos tickets de caisse. C'est une petite machine qui imprime grâce à la chaleur sur des rouleaux de papier (environ 55-58mm de largeur). Cela implique cependant une impression tramée en noir et blanc et une conversion des images en bitmap. C'est elle qui nous permettra d'imprimer en continue la partition graphique de l'évolution sonore de l'installation.

Recherches techniques

Mécanismes

Electronique

Connectique

Références

Artistiques

Installation

Jean Tinguely


Jean Tinguely, L’Enfer un petit début, 1984

Jean Tinguely, né le 22 mai 1925 à Fribourg et mort le 30 août 1991 à Berne, est un sculpteur, peintre et dessinateur suisse.

À la suite du décès de sa mère en 1979, le thème de la mort occupe une place grandissante dans l’œuvre de Tinguely. En 1984, il s’attaque à un nouveau type d’œuvres dont témoigne ce gigantesque «enfer», auquel il ne cessera d’ajouter de nouveaux éléments même après son acquisition par le Musée national d’art moderne. Présentées sur une vaste plate-forme, trente sculptures mobiles autonomes s’enchevêtrent et forment une jungle bigarrée, ludique et carnavalesque. Des ombres sataniques dramatisent et amplifient, en noir et en plan, ce que l’on voit en couleurs et en relief. Avec L’Enfer..., Tinguely pousse à une extrême limite ses méthodes d’assemblage et sa conception plurifactorielle du mouvement, qui va ici de la simple rotation à des évolutions très complexes.

Source



Robert Rauschenberg


Robert Rauschenberg, Oracle, 1962 - 1965

En 1997, Experiments in Art and Technology (E.A.T.) fabrique et installe un nouveau système avec la participation financière de Robert Rauschenberg et en fait don au Centre Pompidou.

Environnement sonore composé de 5 assemblages sur roulettes intégrant des radios, réalisés à partir de matériaux de récupération : conduit de ventilation ; portière automobile montée sur piètement de machine à écrire et tôle froissée ; conduit de ventilation et bac rempli d'eau avec pompe et moteur, relié à un panier grillagé ; unité de contrôle en forme d'escalier avec les composants électroniques et les batteries, cadre de fenêtre en bois et conduit de ventilation.

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Ilia & Emilia Kabakov

Les Kabakov utilisent la fiction comme un matériau à part entière, à l’image de La Maison aux personnages de Bordeaux, hantée par de drôles de locataires.

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Pierre Berthet

Site

Source


KANAL - Centre Pompidou

— Importer vidéo —

Photographie

Walker Evans


Walker Evans, The beauties of the common tool, 1955

Walker Evans (1903-1975), promoteur d'une photographie vernaculaire, créateur du style documentaire, figure majeure de la photographie américaine du xxe siècle, il conservera de sa vocation littéraire le souci d'un regard attentif sur les villes et sur ceux qui y vivent.

Par sa portée humaniste et documentaire, l'œuvre qui marque très tôt sa différence avec les courants contemporains saura influencer toute une génération.

Il réalise une série, The beauties of the common tool, en juillet 1955.

“Who would sully the lines of the tin-cutting shears with a single added bend or whorl? Or clothe in any way the fine naked impression of heft and bite in the crescent wrench. To be sure, some design-happy manufacturers have tampered with certain tool classics; the beautiful plumb bob, which used to come naively and solemnly shaped like a child’s top, now looks suspiciously like a toy space ship, and is no longer brassy. But not so much can be done to spoil a crate opener, that nobly ferocious statement in black steel. In fact, almost all the basic small tools stand, aesthetically speaking, for elegance, candor, and purity”

Source


Louis Matton


Louis Matton, Objets autonomes, 2012-2015

Il est né et travaille à Paris. Après une licence d’AES et un Master 1 de Sociologie à la Sorbonne, il intègre l’École Nationale Supérieure de la Photographie dont il est diplômé en juin 2015. Louis Matton travaille en photographie, vidéo, performance, sculpture et installations.

Objets Autonomes est un ensemble de photographies réalisées sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Les objets, sculptures et installations fabriqués in-situ, peuplant l’espace aux côtés des habitants, signalent leur territoire. Produits et utilisés pour vivre sur place de manière autonome, pour répondre aux harcèlements des forces de police et militaires, ils constituent un témoignage de savoir-faire artisanaux singuliers ; s’y mêlent créativité et contestation. A la manière d’un anti-manuel de scouts, l’ensemble photographique concentre différents moyens concrets de reprendre en main l’existence matérielle et territoriale de nos vies et en dévoilant la plastique de cette matière d’expression, tente d’élaborer une nouvelle cartographie de la zone.

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Graphisme

Littéraires

Ludovic Lamant

Passé par l'agence Reuters et la rédaction des Cahiers du Cinéma, il a couvert, en poste à Bruxelles de 2012 à 2017, le feuilleton des crises européennes pour Mediapart. De retour à Paris depuis fin 2017, pour intégrer la direction éditoriale du journal.

En 2018, il écrit un essai sur l'architecture du quartier européen à Bruxelles, révélateur des crises sur le continent, Bruxelles chantiers, Une critique architecturale de l'Europe, aux Editions Lux.

Lien vers extrait PDF


Thierry Demey

Il écrit en 2008 un guide nommé Des gratte-ciel dans Bruxelles: la tentation de la ville verticale.

Bruxelles a joué un rôle précurseur dans l'apparition des tours de bureaux sur le continent européen. Soucieuse de son image auprès des visiteurs de l'exposition universelle de 1958, la capitale belge s'est dotée d'infrastructures de transport modernes qui ont accéléré la mutation administrative du centre. Ce n'est donc pas par hasard que les tours bruxelloises ont été implantées le long de ces grands axes : la jonction ferroviaire entre les gare du Nord et du Midi, la Peinture Ceinture et l'Avenue Louise.

Construites sans vue d'ensemble ni planification à long terme, la plupart d'entre elles ont été érigées au détriment de quartiers densément peuplés ou de sites historiques importants, comme le Sablon, le Jardin Botanique ou l'abbaye de la Cambre.

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Christian Vandermotten

En 2014, le livre Bruxelles, une lecture de la ville parait aux éditions L'Université de Bruxelles.

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Michel de Beule, Benoît Périlleux, Marguerite Silvestre, Etienne Wauty

Bruxelles, histoire de planifier est l'aboutissement d’une vaste recherche menée par plusieurs spécialistes, ce livre confronte deux visions apparemment antagonistes : d’une part la planification territoriale, concept élaboré au début du 20e siècle et qui se voulait scientifique, d’autre part l’art urbain, pratiqué au 19e siècle et empreint d’empirisme. Ceci dans le but de mieux appréhender comment ces visions ont marqué une ville qui a muté deux fois durant cette période, devenant d’abord capitale d’un pays petit mais puissant grâce à ses industries, ensuite capitale officieuse, puis officielle d’une Europe complexe. Une histoire de planifier à Bruxelles singulière, pleine de rebondissements et souvent de paradoxes. En atteste la narration de la naissance de divers quartiers tels qu’ils ont été rêvés, voulus puis réellement ordonnancés.

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René Schoonbrodt

En 2007, Réne Schoonbrodt sort le livre Vouloir et Dire la Ville et s'interroge sur l'évolution de Bruxelles. La transformation radicale d’une ville en temps de paix porte un nom : la bruxellisation. Contre elle, comment peut réagir la population ?

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Contextuelles

Reportage France 2 - Bruxelles

Qu'est ce que la bruxellisation? C'est le phénomène dont a été victime Bruxelles entre les années 50 et 70. A l'époque, on croyait beaucoup au modernisme et donc de nombreux quartiers ont été rasés pour laisser place à des immeubles modernes et sans charme.

Vidéo