Accumulations : Différence entre versions

De Design numérique
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Ce qui attire mon attention c'est cette capacité qu'on a d'accumuler des photos numériques, sans parfois jamais plus les regarder. Pourquoi arrive-t-il ce moment de votre vie où vous vous dites que vous devriez faire le tri et imprimer sur papier celle qui accompagnerons le reste de votre vie, celles qu'on pourra montrer à ses enfants.  
 
Ce qui attire mon attention c'est cette capacité qu'on a d'accumuler des photos numériques, sans parfois jamais plus les regarder. Pourquoi arrive-t-il ce moment de votre vie où vous vous dites que vous devriez faire le tri et imprimer sur papier celle qui accompagnerons le reste de votre vie, celles qu'on pourra montrer à ses enfants.  
 
Nous n'avons peut-être pas encore assez confiance en le numérique. Peut-être a-t-on besoin de toucher, sentir, posséder matériellement le document pour en partager son existence.
 
Nous n'avons peut-être pas encore assez confiance en le numérique. Peut-être a-t-on besoin de toucher, sentir, posséder matériellement le document pour en partager son existence.
Il y a pourtant une main mise du numérique sur notre conscience. Perdre 5000 photos numériques, qu'on a jamais regardé à nouveau, et qu'on n'aurait surement jamais regardé encore, a quelque chose de terriblement angoissant. Je crois que l'humain considère le numérique comme sous son contrôle. Je m'autorise à perdre la mémoire en conservant tout ces documents numériques à ma disposition. Notre cerveau devient alors un espace de transition et non plus de stockage. On perd de la mémoire car on a e-confiance en l'objet qui nous documentera si besoin.  
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Il y a pourtant une main mise du numérique sur notre conscience. Perdre 5000 photos numériques, qu'on a jamais regardé à nouveau, et qu'on n'aurait surement jamais regardé encore, a quelque chose de terriblement angoissant. Je crois que l'humain considère le numérique comme sous son contrôle. Je m'autorise à perdre la mémoire en conservant tout ces documents numériques à ma disposition. Notre cerveau devient alors un espace de transition et non plus de stockage. On perd de la mémoire car on a e-confiance en l'objet qui nous documentera si besoin. <br>
 
'''À quoi bon essayer se souvenir, si tous les souvenirs de notre existence sont documentés.'''
 
'''À quoi bon essayer se souvenir, si tous les souvenirs de notre existence sont documentés.'''

Version du 27 novembre 2018 à 16:05

TERMINAL

  • Tentative de création d'un nouveau langage
  • Mon expérience du terminal est très difficile. Alors je teste le fruit du hasard. Je parle à la machine comme je parlerais à quelqu'un, en espérant qu'à un moment, on puisse se comprendre, sans avoir à apprendre le langage de l'autre.


VIDÉOS



ACCUMULATIONS

INTRODUCTION

Les documents sont des témoins de l'histoire, parfois même la seule chose qui reste après la mort de l'objet documenté. D'une oeuvre d'art détruite, ne reste plus que le document qui prouve son existence antérieure; une photo, un certificat, une note d'artiste, qu'importe.Il y a aussi, toujours en exemple, l'oeuvre d'art existante, et toute la documentation qui existe autour d'elle, alors qu'elle même vit toujours. La fabrication de documents s'embraye-t-elle qu'autour de l'idée qu'un jour on perdra l'objet documenté? Pourquoi le document serait-il plus éternel que l'objet ou l'oeuvre lui.elle-même?


Ce qui attire mon attention c'est cette capacité qu'on a d'accumuler des photos numériques, sans parfois jamais plus les regarder. Pourquoi arrive-t-il ce moment de votre vie où vous vous dites que vous devriez faire le tri et imprimer sur papier celle qui accompagnerons le reste de votre vie, celles qu'on pourra montrer à ses enfants. Nous n'avons peut-être pas encore assez confiance en le numérique. Peut-être a-t-on besoin de toucher, sentir, posséder matériellement le document pour en partager son existence. Il y a pourtant une main mise du numérique sur notre conscience. Perdre 5000 photos numériques, qu'on a jamais regardé à nouveau, et qu'on n'aurait surement jamais regardé encore, a quelque chose de terriblement angoissant. Je crois que l'humain considère le numérique comme sous son contrôle. Je m'autorise à perdre la mémoire en conservant tout ces documents numériques à ma disposition. Notre cerveau devient alors un espace de transition et non plus de stockage. On perd de la mémoire car on a e-confiance en l'objet qui nous documentera si besoin.
À quoi bon essayer se souvenir, si tous les souvenirs de notre existence sont documentés.