Zoe Dadamo - 02 : Différence entre versions
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1. une faute contre la Cité - l'adultère en Grèce ; | 1. une faute contre la Cité - l'adultère en Grèce ; | ||
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2. la loi Julia sur l'adultère le punit - l'adultère selon le droit romain ; | 2. la loi Julia sur l'adultère le punit - l'adultère selon le droit romain ; | ||
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3. le difficile triomphe de la monogamie - l'adultère dans la Bible ; | 3. le difficile triomphe de la monogamie - l'adultère dans la Bible ; | ||
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4. un nouvel art d'aimer ? - l'amour courtois médiéval ; | 4. un nouvel art d'aimer ? - l'amour courtois médiéval ; | ||
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5. chaudes colles et flagrants délits - la machine judiciaire sous l'Ancien Régime ; | 5. chaudes colles et flagrants délits - la machine judiciaire sous l'Ancien Régime ; | ||
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6. les confesseurs face à l'adultère - dix siècles de pénitence ; | 6. les confesseurs face à l'adultère - dix siècles de pénitence ; | ||
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7. «l'adultère, une espièglerie !» - le libertinage au xviiie siècle ; | 7. «l'adultère, une espièglerie !» - le libertinage au xviiie siècle ; | ||
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8. «ciel, mon mari !» - romantisme et angélisme ; | 8. «ciel, mon mari !» - romantisme et angélisme ; | ||
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9. Hester, Anna, Emma - la révolte des femmes au xixe siècle ; | 9. Hester, Anna, Emma - la révolte des femmes au xixe siècle ; | ||
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10. un nouvel ordre amoureux - à l'aube de l'an 2000. | 10. un nouvel ordre amoureux - à l'aube de l'an 2000. | ||
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Version du 19 février 2019 à 16:19
SESSION 02: BASES DE DONNEES
Je souhaite relier ce projet au projet "adopter une oeuvre" que nous avons entamer en AP pour le deuxième quadrimestre. J'ai choisi l'oeuvre "Jesus et la femme adultère" de Rubens qui illustre le thème du péricope adulterae - nom traditionnel ce cet épisode évangélique - qui présente une femme accusée d'adultère par un groupe d'hommes qui souhaite la lapider pour la punir et qui demandent à Jesus de la condamner. Jesus empêche alors l'execution et dénonce l'hypocrisie de l'homme.
https://www.universdelabible.net/lire-la-segond-21-en-ligne/jean/8,1-11/
La femme adultère (Jean 8,1-11)
Jésus se rendit au mont des Oliviers. Mais dès le matin il revint dans le temple et tout le peuple s'approcha de lui. Il s'assit et se mit à les enseigner. Alors les spécialistes de la loi et les pharisiens amenèrent une femme surprise en train de commettre un adultère. Ils la placèrent au milieu de la foule et dirent à Jésus: «Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d'adultère. Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider de telles femmes. Et toi, que dis-tu?» Ils disaient cela pour lui tendre un piège, afin de pouvoir l'accuser. Mais Jésus se baissa et se mit à écrire avec le doigt sur le sol. Comme ils continuaient à l'interroger, il se redressa et leur dit: «Que celui d'entre vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle.» Puis il se baissa de nouveau et se remit à écrire sur le sol. Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience ils se retirèrent un à un, à commencer par les plus âgés et jusqu'aux derniers; Jésus resta seul avec la femme qui était là au milieu. Alors il se redressa et, ne voyant plus qu'elle, il lui dit: «Femme, où sont ceux qui t'accusaient? Personne ne t'a donc condamnée?» Elle répondit: «Personne, Seigneur.» Jésus lui dit: «Moi non plus, je ne te condamne pas; vas-y et désormais ne pèche plus.»]
Segond 21 Copyright © 2007 - 2019 Société Biblique de Genève
Cette scène biblique à été multe et multe fois représentée dans l'histoire de l'art. Par exemple par Brueghel, Rembrandt, Tiepolo, Metsu, Boulogne, Guerchin, Poussin... Il y à une abondance iconographique.
Cette question de l'adultère et de la punition de la femme pour cause d'adultère traverse l'histoire et l'histoire de l'art. Elle remonte à l'époque de l'ancien testament quand les femmes étaient considérées comme la propriété des hommes.
L'Eglise et la religion joue un rôle clé dans cette question, lié à l'autorité Pater familias sur l'épouse instaurée par l'Eglise.
Au Moyen Âge, différentes punitions contres les femmes étaient mises en place comme par exemple l'ablation du nez... alors que les hommes n'avaient qu'a payer une amende.
Elle fait même l'objet d'un débat central au 19ème siècle lors de l'apparition de la loi JULIA concernant l'adultère et le divorce marital. On la retrouve au coeur de la peinture, de la littérature, des débats...
Aujourd'hui l'adultère est encore puni dans le monde dans certains pays, comme à Taïwan, aux Philippines et dans les pays gouvernées par la Charia tel que l'Arabie Saoudite, l'Iran, l'Afghanistan... C'est aussi le cas dans 21 Etats Americain et certains pays du continents Africain, comme en Somalie (en 2008 une jeune somalienne a été lapidée alors qu'elle était victime d'un viol collectif). L'adultère n'est plus un crime en Inde, mais avant, c'était passible de 5 ans de prison et les femmes ne pouvaient pas porter plainte.
J'ai trouvé un livre qui pourrait m'interesser dans mes recherches :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l%27adult%C3%A8re
HISTOIRE DE L'ADULTERE. La tentation extra-conjugale de l'Antiquité à nos jours Sabine Melchior-Bonnet, Aude de Tocqueville
Résumé = L'adultère, c'est l'ombre qui plane sur tous les serments, qui effraie les uns, tente parfois les autres. Faute contre la Cité pour les Grecs, noble épreuve pour l'amour courtois du Moyen Age, figure obligée au XIXe siècle, l'adultère revêt une succession de visages contrastés qui permet de mieux comprendre les enjeux du mariage. Historiennes émérites, Sabine Melchior-Bonnet et Aude de Tocqueville ont réussi à aborder ce thème délicat en alliant le sérieux d'une recherche scientifique à un ton fluide, vivant et riche d'anecdotes.
PRESENTATION DE L’OUVRAGE
Le livre donne en 215 pages un panorama couvrant les arts picturaux, la littérature et les associations religieuses et juridiques liées étroitement au thème. Il désamorce d'entrée de jeu dans l'introduction toute possibilité de traiter le thème de manière équilibrée entre les genres, compte tenu du caractère spécifique à la condition féminine qui ne souffre pas d'équivalent masculin dans l'Occident actuel. La thèse est donnée que l'adultère et sa perception par les autorités régaliennes est un moyen de coercition dans la plupart des époques que la civilisation occidentale, sous ses diverses formes, a traversées. Il se conclut sur une relativisation de ce propos après avoir décrypté bien des images de la femme non conformistes présentées dans cet intéressant travail de recherche iconographique qui accompagne le texte et le renforce par des analyses. On ne s'étonnera pas que le sommaire présenté, qui sera rappelé dans cet article, suive une trame chronologique.
CHRONOLOGIE PRESENTEE
1. une faute contre la Cité - l'adultère en Grèce ;
2. la loi Julia sur l'adultère le punit - l'adultère selon le droit romain ;
3. le difficile triomphe de la monogamie - l'adultère dans la Bible ;
4. un nouvel art d'aimer ? - l'amour courtois médiéval ;
5. chaudes colles et flagrants délits - la machine judiciaire sous l'Ancien Régime ;
6. les confesseurs face à l'adultère - dix siècles de pénitence ;
7. «l'adultère, une espièglerie !» - le libertinage au xviiie siècle ;
8. «ciel, mon mari !» - romantisme et angélisme ;
9. Hester, Anna, Emma - la révolte des femmes au xixe siècle ;
10. un nouvel ordre amoureux - à l'aube de l'an 2000.
Il est disponible à la bibliothèque de Uccle. Je vais donc aller l'empreinter dès demain. Je pense que ce livre peux devenir mon corpus.
Je pense que ce projet d'archivage et d'analyse de données numérisés peu m'aider à m'organiser au cours de mes recherches, qui vont donc porter sur l'adultère, le mariage, l'autorité Pater Familias et la condition féminine dans l'histoire de l'art, l'histoire et la société et la religion hier et aujourd'hui.