Zoe Dadamo - 02 : Différence entre versions

De Design numérique
Aller à : navigation, rechercher
(Page créée avec « SESSION 02: BASES DE DONNEES Je souhaite relier ce projet au projet "adopter une oeuvre" que nous avons entamer en AP pour le deuxième quadrimestre. J'ai choisi l'oeuv... »)
 
Ligne 5 : Ligne 5 :
  
 
https://www.universdelabible.net/lire-la-segond-21-en-ligne/jean/8,1-11/
 
https://www.universdelabible.net/lire-la-segond-21-en-ligne/jean/8,1-11/
 +
 
La femme adultère (Jean 8,1-11)
 
La femme adultère (Jean 8,1-11)
  
8 Jésus se rendit au mont des Oliviers. 2 Mais dès le matin il revint dans le temple et tout le peuple s'approcha de lui. Il s'assit et se mit à les enseigner.
+
Jésus se rendit au mont des Oliviers. Mais dès le matin il revint dans le temple et tout le peuple s'approcha de lui. Il s'assit et se mit à les enseigner. Alors les spécialistes de la loi et les pharisiens amenèrent une femme surprise en train de commettre un adultère. Ils la placèrent au milieu de la foule et dirent à Jésus: «Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d'adultère. Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider de telles femmes. Et toi, que dis-tu?» Ils disaient cela pour lui tendre un piège, afin de pouvoir l'accuser. Mais Jésus se baissa et se mit à écrire avec le doigt sur le sol. Comme ils continuaient à l'interroger, il se redressa et leur dit: «Que celui d'entre vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle.» Puis il se baissa de nouveau et se remit à écrire sur le sol. Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience ils se retirèrent un à un, à commencer par les plus âgés et jusqu'aux derniers; Jésus resta seul avec la femme qui était là au milieu. Alors il se redressa et, ne voyant plus qu'elle, il lui dit: «Femme, où sont ceux qui t'accusaient? Personne ne t'a donc condamnée?» Elle répondit: «Personne, Seigneur.» Jésus lui dit: «Moi non plus, je ne te condamne pas; vas-y et désormais ne pèche plus.»]
3 Alors les spécialistes de la loi et les pharisiens amenèrent une femme surprise en train de commettre un adultère. Ils la placèrent au milieu de la foule
 
4 et dirent à Jésus: «Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d'adultère.
 
5 Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider de telles femmes. Et toi, que dis-tu?»
 
6 Ils disaient cela pour lui tendre un piège, afin de pouvoir l'accuser.
 
Mais Jésus se baissa et se mit à écrire avec le doigt sur le sol.
 
7 Comme ils continuaient à l'interroger, il se redressa et leur dit: «Que celui d'entre vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle.»
 
8 Puis il se baissa de nouveau et se remit à écrire sur le sol.
 
9 Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience ils se retirèrent un à un, à commencer par les plus âgés et jusqu'aux derniers; Jésus resta seul avec la femme qui était là au milieu.
 
10 Alors il se redressa et, ne voyant plus qu'elle, il lui dit: «Femme, où sont ceux qui t'accusaient? Personne ne t'a donc condamnée?»
 
11 Elle répondit: «Personne, Seigneur.» Jésus lui dit: «Moi non plus, je ne te condamne pas; vas-y et désormais ne pèche plus.»]
 
  
 
Segond 21 Copyright © 2007 - 2019 Société Biblique de Genève
 
Segond 21 Copyright © 2007 - 2019 Société Biblique de Genève
  
  
Cette scène biblique à été multe et multe fois représentée dans l'histoire de l'art. Par exemple par Brueghel, Rembrandt, Tiepolo, Metsu, Boulogne, Guerchin, Poussin...  
+
Cette scène biblique à été multe et multe fois représentée dans l'histoire de l'art. Par exemple par Brueghel, Rembrandt, Tiepolo, Metsu, Boulogne, Guerchin, Poussin... Il y à une abondance iconographique.
 +
 
 +
 
 +
Cette question de l'adultère et de la punition de la femme pour cause d'adultère traverse l'histoire et l'histoire de l'art. Elle remonte à l'époque de l'ancien testament quand les femmes étaient considérées comme la propriété des hommes. 
 +
L'Eglise et la religion joue un rôle clé dans cette question, lié à l'autorité Pater familias sur l'épouse instaurée par l'Eglise. 
  
 +
Elle fait même l'objet d'un débat central au 19ème siècle lors de l'apparition de la loi JULIA concernant l'adultère et le divorce marital. On la retrouve au coeur de la peinture, de la littérature, des débats...
  
Cette question
+
Aujourd'hui l'adultère est encore puni dans le monde dans certains pays, comme à Taïwan, aux Philippines et dans les pays gouvernées par la Charia tel que l'Arabie Saoudite, l'Iran, l'Afghanistan... C'est aussi le cas dans 21 Etats Americain et certains pays du continents Africain, comme en Somalie (en 2008 une jeune somalienne a été lapidée alors qu'elle était victime d'un viol collectif).
 +
L'adultère n'est plus un crime en Inde, mais avant, c'était passible de 5 ans de prison et les femmes ne pouvaient pas porter plainte.

Version du 19 février 2019 à 16:02

SESSION 02: BASES DE DONNEES

Je souhaite relier ce projet au projet "adopter une oeuvre" que nous avons entamer en AP pour le deuxième quadrimestre. J'ai choisi l'oeuvre "Jesus et la femme adultère" de Rubens qui illustre le thème du péricope adulterae - nom traditionnel ce cet épisode évangélique - qui présente une femme accusée d'adultère par un groupe d'hommes qui souhaite la lapider pour la punir et qui demandent à Jesus de la condamner. Jesus empêche alors l'execution et dénonce l'hypocrisie de l'homme.

https://www.universdelabible.net/lire-la-segond-21-en-ligne/jean/8,1-11/

La femme adultère (Jean 8,1-11)

Jésus se rendit au mont des Oliviers. Mais dès le matin il revint dans le temple et tout le peuple s'approcha de lui. Il s'assit et se mit à les enseigner. Alors les spécialistes de la loi et les pharisiens amenèrent une femme surprise en train de commettre un adultère. Ils la placèrent au milieu de la foule et dirent à Jésus: «Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d'adultère. Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider de telles femmes. Et toi, que dis-tu?» Ils disaient cela pour lui tendre un piège, afin de pouvoir l'accuser. Mais Jésus se baissa et se mit à écrire avec le doigt sur le sol. Comme ils continuaient à l'interroger, il se redressa et leur dit: «Que celui d'entre vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle.» Puis il se baissa de nouveau et se remit à écrire sur le sol. Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience ils se retirèrent un à un, à commencer par les plus âgés et jusqu'aux derniers; Jésus resta seul avec la femme qui était là au milieu. Alors il se redressa et, ne voyant plus qu'elle, il lui dit: «Femme, où sont ceux qui t'accusaient? Personne ne t'a donc condamnée?» Elle répondit: «Personne, Seigneur.» Jésus lui dit: «Moi non plus, je ne te condamne pas; vas-y et désormais ne pèche plus.»]

Segond 21 Copyright © 2007 - 2019 Société Biblique de Genève


Cette scène biblique à été multe et multe fois représentée dans l'histoire de l'art. Par exemple par Brueghel, Rembrandt, Tiepolo, Metsu, Boulogne, Guerchin, Poussin... Il y à une abondance iconographique.


Cette question de l'adultère et de la punition de la femme pour cause d'adultère traverse l'histoire et l'histoire de l'art. Elle remonte à l'époque de l'ancien testament quand les femmes étaient considérées comme la propriété des hommes. L'Eglise et la religion joue un rôle clé dans cette question, lié à l'autorité Pater familias sur l'épouse instaurée par l'Eglise.

Elle fait même l'objet d'un débat central au 19ème siècle lors de l'apparition de la loi JULIA concernant l'adultère et le divorce marital. On la retrouve au coeur de la peinture, de la littérature, des débats...

Aujourd'hui l'adultère est encore puni dans le monde dans certains pays, comme à Taïwan, aux Philippines et dans les pays gouvernées par la Charia tel que l'Arabie Saoudite, l'Iran, l'Afghanistan... C'est aussi le cas dans 21 Etats Americain et certains pays du continents Africain, comme en Somalie (en 2008 une jeune somalienne a été lapidée alors qu'elle était victime d'un viol collectif). L'adultère n'est plus un crime en Inde, mais avant, c'était passible de 5 ans de prison et les femmes ne pouvaient pas porter plainte.