Utilisateur:Mondher

9 octobre / workshop : un réseau

1ère étape : mise en place du réseau

2ème étape : investir le réseau et les lieux qu'il contient, utiliser les avatars, déposer ça et là des fichiers, créer des liens

3ème étape : cartographier le réseau en fonction de ce qui interpelle, relever des activités, comportements ou informations. pour cette étape, je me suis intéressé à la représentation statistique ; quantité de fichiers déposés et créés, formats représentés, temporalité, ce que j'ai fait à l'aide d'un outil infographique online (piktochart) ; mais il fallait trouver des outils plus pertinents. suite à une discussion avec un ami géographe-urbaniste, j'ai découvert tulip-perspective, un software de cartographie-statistique. avec ce software, je me suis concentré sur des représentations quantitatives et sur la nature des fichiers. plusieurs graphiques ont été générés, deux on été retenus.

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  graph radial
  

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  graph hiérarchique

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  graph abstrait 1

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  graph abstrait 2

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  graph abstrait 3

générateur de spams

quoi ?

un générateur de spams qui propose de sélectionner un contenu textuel parmi une sélection et de l'envoyer à une ou plusieurs cibles parmi une liste de cibles.

comment ?

alternative 1

en réseau

une page web unique, on choisit un contenu textuel, on clique sur envoyer et une cible ou plus est/sont spammée(s). possibilité de soumettre du contenu, de renseigner son mail ou celui d'autres personnes pour faire partie de la liste de cibles.

alternative 2

spams d'institutions et d'entreprises

une page web unique, une première zone avec du contenu à disposition, une deuxième avec une sélection de cibles. on choisi le contenu, on choisit une cible au minimum, on clique sur envoyer. les informations de spams sont-elles enregistrées/archivées ? si oui, sont-elles accessibles ?

alternative 3

spams d'institutions et d'entreprises

une page web unique, une première zone “contenu“ avec un bouton, une deuxième zone “cibles“ avec un bouton. on clique sur chaque bouton, le contenu et un nombre de cibles de 1 ou + est choisi par la machine sur un mode aléatoire (anim machine à sous ?) pas de validation demandée, la machine envoie et affiche un message de confirmation (est-ce qu'elle renseigne sur le contenu envoyé et sur la ou les cibles spammées ou est-ce que cela reste un mystère ?). les informations de spams sont-elles enregistrées/archivées ? si oui, sont-elles accessibles ?

10 décembre / sans-titre

quoi ?

je vois instagram comme une vitrine de mise en valeur des corps et de marchandisation de ces derniers, notamment par le biais de l'esthétique (des corps), de la notoriété et du culte de la personnalité. le top 50 actuel est composé d'influenceurs·euses et de personnalités issues de la musique, du sport, du cinéma, ou encore de la télé-réalité. l'image renvoyée par ces célébrité·e·s est souvent la composante la plus importante de leur popularité, elle est donc jaugée et menacée en tous temps par le regard des autres, par les tendances, par les scandales, et autres phénomènes. il faut sans arrêt être au top pour et cultiver son personnage publique (et souvent l'égo qui l'accompagne) pour rester dans la course. la notoriété et la beauté sont recherchées, et la combinaison de ces deux paramètres est perçue comme une recette miracle, garantissant une vie heureuse, émancipatrice et gratifiante.

cette idée de projet part de cette observation et s'articule de la manière suivante : un site web affiche le portrait des 50 personnes les plus populaires sur instagram. les portraits sont liés à la cote de popularité de ces personnes. si la cote d'une personne baisse, l'image de son portrait se dégrade. le but de ce projet est donc de représenter ces variations de popularité et d'ajouter à cette compétition une symbolique “cruelle“, comme une conséquence inéluctable de ce jeu de notoriété. comme si sortir du top 50 signifierait de disparaître. chaque personne présente dans ce classement finira par en sortir.

comment ?

plus une personne se trouve haut dans le classement, plus l'image de son portrait est complète ; plus elle est bas dans le classement, plus il y a de pixels noirs. une personne qui sort du top 50 verra son portrait constellé de pixels noirs, rendant son identification difficile, voire impossible. socialblade.com est un site de ranking qui permet de visualiser en temps réel des statistiques de popularité d'une sélection de réseaux sociaux. dans la rubrique instagram, il est possible de consulter le top X des personnes les plus suivies mais aussi de visualiser la popularité sous d'autres angles. l'idée est donc de se calquer en temps réel sur le top 50 et de programmer une détérioration ou une déformation de l'image que j'aurais sélectionnée pour figurer sur le site.

détérioration de l'image :
le nombre de pixels noircis est aléatoire. est-ce que la position 51 implique un noircissement total de l'image des portraits ? est-ce que il doit rester des pixels de l'image originale ?

une fois les personnalités dead, leur portrait détérioré est archivé sur le site.
si une personnalité retourne dans le classement, son image sort de l'archive et récupère des pixels en fonction de son statut.

pourquoi ?

notions qui m'intéressent dans ce travail :
temporalité, fait de classer, approche “factuelle“, culte de la personnalité, déconstruction (symbolique) de l'égo, compétition, lien avec des phénomènes sociétaux et des concepts philosophiques, le côté caricatural de la compétition, symboliquement attaquer le “capital beauté“ par sa détérioration

fonctionnement qui m'intéresse dans ce travail :
la participation d'un grand nombre de personnes est garantie, sans qu'il ne soit demandé à personne de participer à ce travail (contrairement au générateur de spams). les données sont nombreuses et quotidiennes. le déroulement du projet et sa durée sont donc probablement garantis. les résultats sont des notes symboliques décernées par le plus grand nombre sur la base de “phénomènes spontanés“ dans un spectre très large couplés à une temporalité variable > qu'est ce que cela peut-il produire..?

liens que je vois avec la thématique de corps numériques :
le corps est omniprésent dans les comptes de personnes du top 50, il est nécessaire, utilisé, vendu, magnifié, glorifié et surtout, numérique. ces comptes instagram font partie de la version numérique de ces personnes. nous sommes beaucoup à avoir une présence sur le net, ce qui peut inclure des informations sur nos apparences physiques mais aussi sur nos modes de vies, nos choix, nos orientations, notre intimité, etc.. (cf. corps chez michel foucault entre autres), ce qui me fait penser que certaines personnes, au vu de leur couverture médiatique/sociale et de leur présence sur le web, ont une présence beaucoup plus marquée que d'autres qui le sont moins ou pas du tout. En gros, tout ce qui représente une personne et qui est contenu sur le net, constitue, pour moi, son corps numérique. les répercussions sont à double tranchant.

pour aller plus loin et boucler la boucle :
créer un compte instagram et poster les portraits ?

lien recherché avec le cours d'arts numériques donné par Yves-Bernard > matérialisation de l'art numérique :
impression et exposition des portraits des personnalités déclassées

schéma

images et droit d'auteur

ce projet nécessite des photos destinées à être utilisées comme portraits. les images de célébrités étant protégées par des droits d'auteur, cela complique la tâche. mais, il est apparemment possible d'utiliser des photos trouvées sur instagram à condition qu'elle ne soient pas hébergées sur son propre site, ce qui est faisable en utilisant la fonction embed. de cette manière, on peut afficher la photo sur notre site sans l'héberger.

source de l'info
>>> vérifier que cette info soit correcte !!!

si cette pirouette est possible, c'est jackpot car, le projet reposant sur des portraits mis en avant par leur détenteurs·trices, on a la meilleure source possible d'images et en quantité ! en plus de la qualité de la matière, les photos proviendraient de la source du projet > boucle parfaite