Utilisateur:Danaerg

Programme de " visuel en live "

Résumé

Ce petit programme génère des lignes horizontales de deux couleurs en alternance sur toute la largeur de l'écran. L'utilisateur a le choix pour les couleurs parmi : noir rouge vert jaune bleu rose turquoise gris

Découpe du programme et schémas

Le programme sera découpé en deux parties afin de faciliter sa réalisation :

1/ demander à l'utilisateur la première couleur, puis la deuxième, les afficher en alternance à l'écran, jusqu'à ce que le programme soit interrompu

2/ à cela, ajouter des fonctions d'interruptions permettant à l'utilisateur de taper une couleur sur le clavier n'importe quand alors que le programme continue à tourner. Avant ceci, nous pouvons imaginer que le programme soit interrompu en pressant sur la touche Enter.

Voici à quoi pourrait ressembler la version "finale" :

Tableau de correspondance des couleurs en bash. On voit que si on met une couleur de fond sur des espaces, (partie gauche du tableau) on devrait pouvoir obtenir des lignes horizontales comme souhaité.

La syntaxe

lorsqu'on code en bash dans le terminal, il y a plusieurs choses à faire coûte que coûte.

la première est de commencer son texte par

• "#!/bin/bash" sans les guillemets

la seconde est de rendre son fichier texte exécutable. Pour se faire, on utilise la commande

• chmod +x nomdufichier
• ./nomdufichier permet d'exécuter le script. Attention à ne pas mettre d'espace sinon ça ne fonctionne pas.
• nano nomdufichier permet d'ouvrir le script dans fenêtre afin de modifier le code

les commandes

• read -p "demander qqch à l'utilisateur et stocker la réponse dans" nomVariable
• echo "bonjour" permet d'afficher bonjour
• echo -e permet d'afficher ce qui suit mais le -e indique qu'il s'agit d'une commande (et non pas d'un simple mot comme au-dessus. par exemple : echo -e "\033[41m bonjour" va afficher bonjour avec un fond rouge.
• \033[Am est la syntaxe permettant de mettre un fond en couleur sur du texte. le "A" est a remplacé par un chiffre correspondant à la couleur souhaité (voir tableau de correspondance bash)

Le code

Version première

Résultat :

Aucun résultat, le programme tourne mais rien ne se passe et le curseur se met à des endroits bizarres.

Version première fonctionnelle

Si on décortique le code en français, nous avons :

des variables portant le nom de couleur, auxquelles on assigne la valeur des-dites couleurs d'après le tableau de correspondance.

• exemple : "noir" est le nom de la variable contenant la valeur "40m"

Puis on demande à l'utilisateur de choisir une couleur, et de stocker ceci dans couleurA, idem avec la deuxième couleur, qui elle sera stockée dans couleurB.

• on obtient par exemple
  • couleurA = noir
  • couleurB = rose

Ensuite vient la boucle pour l'affichage. "Tant que vrai" permet de créer une boucle infinie.

• mettre un fond de correspondant à couleurA sur un texte nul, attendre 0.1 seconde (impression de défilement)
• mettre un fond correspondant à couleurB sur un texte nul, attendre 0.1 seconde

On remarque que la syntaxe pour utiliser la valeur de couleurA et couleurB est un peu particulière. C'est dû au fait que dans la première version, ce qui était donné comme valeur à couleurA et couleurB était simplement "noir", ou "rouge", .... mais cela nécessitait une deuxième étape qui était celle d'analyser ces valeurs, pour voir si elles-même contiennent des valeurs. Dans notre cas, les noms de couleurs sont non seulement des valeurs (pour couleurA et couleurB) mais également des variables. En gros, cette syntaxe permet de dire par exemple :

• assigne à couleurA la valeur "noir" et regarde si "noir" contient une valeur, en l'occurence "40m"

script

#!/bin/bash

echo -e " \033[48m "

#correspondance fonds couleur
noir="40m"
rouge="41m"
vert="42m"
jaune="43m"
bleu="44m"
rose="45m"
turquoise="46m"
gris="47m"



read -p "choisir la première couleur:" couleurA
read -p "choisir la deuxième couleur:" couleurB


while [[ true ]]
do
        echo -e "\033[${!couleurA}"
        sleep 0.1
        echo -e "\033[${!couleurB}"
        sleep 0.1
done

Recherches sur la notion de document

Le terme "document" vient du latin "docere" qui signifie enseigner.

Définition du Larousse :

• Pièce écrite servant d'information, de preuve
• Objet quelconque servant de preuve, témoignage
• Element matériel (du latin materia=matière), qui démontre, établit, prouve la vérité ou la réalité d'une situation de fait ou de droit
• Opération par laquelle on contrôle l'exactitude d'un calcul ou la justesse de la solution d'un problème
• Etre ou chose qui, par son existence, témoigne de la réalité de quelquechose

• Si on s'intéresse à l'aspect "matériel"
  • Qui est formé de matière, par opposition à l'esprit, à l'âme
  • Qui est tangible, concret
    • Qu'on connaît par le toucher, matériel, sensible
    • Que chacun peut constater, qui ne saurait être mis en doute

On trouve aussi la notion de document numérique

• forme de représentation de l'information consultable à l'écran d'un appareil électronique

Immatérialité : le document est présenté par l'intermédiaire d'un dispositif technique (l'écran). Il est virtuel, indépendant du dispositif matériel d'affichage.

• Virtuel : ** qui n'est qu'en puissance, qu'en état de simple possibilité, par opposition à ce qui est en acte.
  • qui comporte en soi-même les conditions de sa réalisation, potentiel, possible.

Ces différentes définitions nous amène à nous poser la question de la véracité. Un document matériel n'est pas forcément "vrai", pourtant on lui accorde plus de véracité qu'à un document numérique, qui ne serait qu'une représentation d'un document tangible légitime.

Quelques questions en vrac, à méditer:

Est-il possible de produire du "vrai" en numérique

Y-a-t'il des attestations, des preuves, considérées en tant que telle alors qu'elles n'existeraient que sur écran

Comment produire un document qui atteste de quelque chose de numérique

Internet art : oeuvre destinées à l'écran

Videos, fake news, etc. Comment il est facile de croire ou non à ce que l'on voit passer

l'image numérique est devenue commune, courante, créant l'abondance. Est-ce que c'est cette abondance qui fait qu'un document numérique ne serait pas légitime

Pourtant il est facile de falsifier et de rendre tangible

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